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Une offre qui se contracte, un marché sous haute tension. En tant qu’acteurs du marché immobilier genevois, nous constatons chaque jour les difficultés croissantes auxquelles sont confrontés les acheteurs et investisseurs. En 2024, la baisse des nouveaux logements livrés à Genève est particulièrement préoccupante : seulement 1 500 unités mises sur le marché contre 2 000 en 2023, soit une chute de 25%. Ce ralentissement marque un contraste frappant avec 2023, où un record de 3 913 logements avait été atteint, du jamais vu depuis 1975 (ccig.ch). Entre réglementation rigide, rareté du foncier et explosion des coûts de construction, l’offre se tarit alors que la demande reste plus forte que jamais. Nous voyons directement les conséquences : prix en hausse, délais de vente rallongés et accès au logement de plus en plus difficile pour de nombreux ménages.
Une lueur d’espoir pour la construction ? Malgré ce contexte tendu, des initiatives prometteuses émergent. Parmi elles, le projet Châtelaine, qui ambitionne d’apporter 4 500 logements supplémentaires et de générer 2 500 emplois d’ici 2030 sur les territoires de Genève et Vernier (ge.ch). Autre point clé : le développement du secteur Praille Acacias Vernets, qui pourrait offrir une réponse concrète à la crise du logement avec un potentiel de densification urbaine sans précédent. Si ces projets sont une avancée majeure, leur succès dépendra de la capacité des autorités à fluidifier les procédures et à collaborer efficacement avec les professionnels du secteur. En tant qu’acteurs de l’immobilier genevois, nous restons attentifs aux évolutions et convaincus que des solutions existent pour équilibrer marché et accessibilité.
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